Formation Expert / Stabilisation & résistances au changement

Première phase de toute thérapie bien menée, la stabilisation conditionne largement le succès d’une thérapie en général et le succès du traitement du psychotraumatisme simple et complexe, en particulier. Elle met le patient en sécurité et dans des dispositions optimales pour suivre sa thérapie avec profit là où une confrontation prématurée au trauma expose le sujet à une retraumatisation et un renforcement des mécanismes de défense.

Cette formation unique en son genre vous propose d’acquérir théorie, stratégie et applications cliniques pour conduire une stabilisation corps/esprit efficace qui embrasse les dimensions neurovégétative, sensorimotrice, émotionnelle, cognitive et comportementale.

Elle met l’accent sur la dimension neurovégétative conformément aux préceptes de la Théorie polyvagale et sur la dimension sensorimotrice, approches trop souvent négligées au profit de la seule dimension cognitive.

Une large place est accordée aux applications cliniques et aux façons d’enseigner les pratiques au patient afin qu’il puisse les reproduire à domicile, répétition indispensable pour produire des effets rapides et un changement profond et durable.


Prochaines sessions les samedi 20 et dimanche 21 avril & les samedi 15 et dimanche 16 juin 2024

Formation certifiante de 4 jours en distanciel

Tarif : 1312,00 euros TTC. Paiement en une fois ou en 4 échéances de 328,00 euros (crédit gratuit).

Mots-clefs

Trauma complexe / Théorie polyvagale / Théorie de l’attachement / Théorie de la dissociation structurelle de la personnalité / Traitement des psychotraumatismes / Stress post-traumatique / Dissociation post-traumatique / Système nerveux autonome / Phase de stabilisation / Séquelles musculaires et squelettiques post-traumatiques / Nerf vague ventral et dorsal / EFT / Trauma Releasing Exercises / Sophrologie / Cohérence cardiaque


SOMMAIRE


La stabilisation : définition et enjeux

Une étape clef dans le traitement du psychotraumatisme

Avant de mener le travail de traitement des souvenirs traumatiques (phase 2) puis le travail d’intégration et de rééducation de la personnalité (phase 3), la démarche de prise en charge psychothérapeutique du trauma commence donc par une phase de stabilisation (phase 1) dans laquelle les interventions doivent agir sur les dimensions neurovégétatives, sensorimotrices, émotionnelles, cognitives et comportementales du sujet.

Restaurer les ressources nécessaires au changement

La phase de stabilisation vise à restaurer chez le patient les ressources nécessaires au changement (sécurité, équilibre neuro-végétatif, régulation émotionnelle, capacité d’apprentissage, engagement social) et ainsi construire le socle indispensable sur lequel le traitement des souvenirs traumatiques pourra être mené avec l’efficacité attendue et en maintenant toujours le patient en sécurité.

En l’absence de ce travail préparatoire, le patient n’aura pas retrouvé ses capacités d’intégration lorsqu’il sera confronté au souvenir traumatique dans le cadre d’une séance d’EMDR, d’EFT, d’hypnose ou de Somatic experiencing…. On exposera alors le patient à un danger de retraumatisation et on courrra le risque de renforcer des symptômes ou des mécanismes de défense post-traumatiques tels que la dissociation.

Des bénéfices souvent rapides quels que soient les troubles

Au-delà du traitement du psychotraumatisme, cette phase de stabilisation est probablement la pierre angulaire de la psychothérapie en général. Bien conduite, elle apporte parfois en quelques semaines un soulagement à de nombreux maux physiques et psychologiques. Elle permet notamment « d’éteindre l’incendie » même lorsque la source dudit incendie n’est pas encore connue.

Apaisé, le patient peut maintenant cheminer progressivement vers un travail à la source des troubles. En confiance devant ces premiers résultats, le sujet est aussi dans des dispositions favorables au développement de l’alliance thérapeutique qui joue un rôle de premier plan dans le processus thérapeutique.


Objectifs de la formation “Expert stabilisation”

Transdisciplinaire et intégrative, cette formation certifiante permet de maîtriser la pierre angulaire d’une thérapie et du traitement des psychotraumatismes en particulier : la phase de stabilisation.

Première phase de toute thérapie, la stabilisation doit permettre au patient de retrouver les ressources nécessaires à la conduite du changement désiré. Elle a un double objectif :

  • permettre au patient de fonctionner dans la vie quotidienne en l’absence de crises majeures,
  • restaurer chez le patient les capacités d’apprentissage qui lui permettront ultérieurement d’entamer un travail psychothérapeutique transformateur et notamment, s’il y a lieu, d’entrer dans la phase de traitement des traumatismes.

Dans cette phase, le premier enjeu est d’identifier et de traiter des résistances inconscientes qui s’opposent au bon déroulement d’un accompagnement thérapeutique et, dans bien des cas, le rendent impossible car elle maintiennent le sujet dans un état d’insécurité : résistances neuro-végétatives (système nerveux autonome), résistances musculo-squelettique, désomatisation, phobie interoceptive, résistances comportementales, ou encore rappels mnésiques traumatiques.

Le second enjeu consiste à mettre en lumière et exploiter les ressources du patient, ce qui lui a permis de survivre aux épreuves qu’il a traversées ou encore ce qui lui permet de s’apaiser au quotidien.

Cette formation enseigne les phénomènes qui sous-tendent ces résistances, le plus souvent d’origine traumatique, les objectifs, les stratégies d’intervention et les pratiques thérapeutiques. Certaines de ces pratiques sont corporelles, d’autres cognitivo-émotionnelles, d’autres encore relève de la psycho-pédagogie.

Cette formation vous apportera une véritable boîte à outils pour conduire dans toutes ses dimensions la phase de stabilisation avec une approche intégrative corps/esprit exploitant notamment les apports de la théorie polyvagale (Stephen Porges), de la théorie de l’attachement (John Bowlby) ou encore des travaux sur la dissociation post-traumatique issus de la recherche clinique (Onno van der Hart) ou des neurosciences (Ruth Lanius).

Au sein d’une stratégie originale, les pratiques qu’elle propose puisent leur inspiration dans la Thérapie des schémas (TCC), la Thérapie sensorimotrice, des approches corporelles (Trauma Releasing exercises, pratiques de libération du vague ventral…),la sophrologie, l’hypnothérapie, la Programmation Neuro-linguistique (PNL), les techniques de libération émotionnelle (EFT) et plus largement la psychologie énergétique…


Atouts de la formation “Expert stabilisation”

Une prise en charge de la diversité des effets du trauma

Impliqué dans la plupart des troubles psychologiques et physiques, le traumatisme est à la source de divers déséquilibres physiques et psychologiques qui vont affecter la qualité de vie du patient mais aussi altérer ses capacités d’apprentissage et en conséquence, son aptitude à travailler sur ses traumas et, plus largement, à suivre une psychothérapie avec profit.

Une approche globale corps/esprit éclairée par la théorie polyvagale

La phase de stabilisation doit donc s’intéresser à l’ensemble des grands déséquilibres constituant des freins à l’évolution du sujet et qui sont d’ordre sensori-moteur, neurovégétatif (système nerveux autonome), émotionnel, cognitif, relationnel, comportementaux.

Notre phase de stabilisation visera notamment à :

  • réduire où d’éliminer les symptômes qui affaiblissent la personne (comportements autodestructeurs, état dépressif, anxiété, insomnie…),
  • rétablir l’équilibre du système nerveux autonome,
  • défaire les verrous musculo-squelettiques,
  • apprendre au patient à surmonter les phobies dérivées du traumatisme (phobie des émotions, phobie de l’attachement…),
  • renforcer la conscience des comportements néfastes et positifs
  • améliorer la conscience du corps.

Une action corporelle pour permettre le travail sur les contenus mentaux

Les traumas produisent le plus souvent une fragilisation de l’unité corps/esprit, parfois vue comme un mécanisme de protection : affaiblissement des sensations corporelles, phobies des sensations et émotions, émoussement de la conscience du corps et partant, sentiment d’insécurité, problèmes identitaires… Ces mécanismes posent donc un défi au praticien en ce sens qu’ils ont tendance à maintenir le patient à distance de ce qui fait traditionnellement la matière première de la psychothérapie.

Notre phase de stabilisation aura donc notamment pour objectif de restaurer – prudemment – la conscience et la tolérance du patient envers son corps et ses sensations, afin de rendre possible un travail thérapeutique autour de ses émotions, pensées, désirs, fantasmes… La thérapie pourra alors cheminer progressivement vers le traitement du trauma, origine véritable de la rupture de l’unité corps/esprit.

Une démarche structurée et une large place consacrée aux pratiques cliniques

Unique en son genre, cette formation couvre toutes les grandes étapes d’une phase de stabilisation bien menée, de la mise en sécurité du patient jusqu’à l’identification organisée des traumas.

Une formation qui dépasse les clivages interdisciplinaires

Les modes d’action qui sont enseignés dans cette formation s’intéressent à la dimension corporelle, émotionnelle ou encore cognitive du sujet. Ils relèvent de fonds théoriques et d’approches thérapeutiques multiples : théorie polyvagale, théorie de l’attachement, théorie de la dissociation structurelle de la personnalité, pratiques corporelles visant à restaurer les capacités de régulation du système nerveux autonome, pratiques de libération des séquelles musculaires des traumas, techniques de libération émotionnelle.

Cette formation s’adresse donc à des thérapeutes de tous horizons, audacieux et préoccupés avant tout d’agir sur les leviers du changement, prêt à s’investir sur des terrains qui ne leurs sont pas nécessairement familiers.

Traiter les résistances : une compétence essentielle pour optimiser votre efficacité thérapeutique

Les résistances inconscientes qui s’opposent au bon déroulement d’un accompagnement thérapeutique sont :

  • neurovégétatives (système nerveux autonome / SNA),
  • émotionnelles,
  • sensori-motrices (sensations, schéma corporel, posture, musculature profonde),
  • cognitives (croyances limitantes),
  • ou encore comportementales.

Ces résistances vont faire achopper n’importe qu’elle démarche thérapeutique si elles ne sont pas traitées en début de parcours, car elles ont pour effet de diminuer grandement les capacités d’apprentissage du patient, autrement dit ses capacités au changement, à la guérison et au travail thérapeutique lui-même. Et ces résistances sont très fréquentes.

A titre d’exemple, le déséquilibre du système nerveux autonome est consubstantiel des troubles psychologiques. Il touche la plupart des patients qui nous consultent.

Savoir identifier et traiter ces freins permet en conséquence d’améliorer grandement l’efficacité d’un accompagnement thérapeutique quel qu’il soit et éventuellement, de prendre en charge des troubles qui semblent réfractaires à toute approche thérapeutique.


“Impliqué dans la plupart des troubles psychologiques et physiques, le traumatisme est à la source de divers déséquilibres physiques et psychologiques qui vont affecter la qualité de vie du patient mais aussi altérer ses capacités d’apprentissage et en conséquence, son aptitude à changer et à suivre une psychothérapie avec profit.

Il est donc impératif de traiter en priorité ces déséquilibres sans quoi un changement profond et durable est très peu probable. Et ce, quels que soient les fondements théoriques et les méthodes de la thérapie concernée.”

Philippe Coat, l’intervenant


Les savoir-faire que vous allez acquérir

L’objectif de cette formation est de vous mettre en capacité à conduire une phase de stabilisation dans toutes ses dimensions et en vous adaptant au profil du patient que vous aurez appris à cerner par diverses investigations.

Vous allez acquérir les savoir-faire suivants :

  • Restaurer les capacités de régulation neuro-végétatives (système nerveux autonome) du patient par une rééducation reposant sur l’entrainement,
  • Restaurer chez le patient les capacités d’apprentissage sans lesquelles toute forme de thérapie est vouée à l’échec,
  • Défaire les verrous musculo-squelettiques (posture) qui maintiennent le système nerveux autonome de votre patient dans un état défensif
  • Mettre fin à l’activation récurrente (et donc au renforcement) des réseaux traumatiques sous l’effet de certains déclencheurs : armer le patient pour qu’il sache défaire progressivement les automatismes neuro-biologiques qui déclenchent chez lui des situations de souffrance ou de crise (anxiété aigüe, crises de paniques, attaque phobique…).
  • Renforcer très progressivement la conscience du corps, la présentification et la personnification affectées par les traumas,
  • Libérer les tensions dans la musculature profonde pour sortir de l’état de mobilisation défensive et favoriser l’intégration.
  • Produire chez un patient hyperactivé (activation chronique du sympathique) ou hypoactivé (activation chronique du nerf vague dorsal) une évolution rapide de son état émotionnel et physique (anxiété, hyperactivité, insomnie, troubles digestifs, douleurs musculaires…),
  • Identifier et exploiter les ressources de survie et sources d’apaisement du patient,
  • Identifier de façon organisée les traumas déclencheurs et traumas d’origine,
  • Venir en aide à des patients qui ont déjà un long parcours thérapeutique derrière eux et n’ont néanmoins connu aucune amélioration significative de leur état.

Programme de la formation

  • 4 jours, 28 heures de formation,
  • 2 sessions de supervision collective.
  • Pratique en binôme.
  • Un manuel (Pdf) et un accès à des documents audio et vidéo couvrant les aspects théoriques et les protocoles pour mener les pratiques en cabinet.

Dans cette formation, une très large place est consacrée à la pratique, le plus souvent en binôme, supervisée par le ou les formateurs. Chaque fois que possible, les pratiques sont enseignées pour pouvoir être conduites tant en présentiel qu’à distance.

La formation couvre toutes les grandes étapes d’une phase de stabilisation bien menées, de la mise en sécurité du patient jusqu’à l’identification organisée des traumas.

Jour 1

Préambule : bref rappel concernant les effets des traumatismes

  • Traumatisme et étendue des effets sur l’individu
  • Traumatisme et psychopathologie
  • Traumatisme infantile, pathologies physiques et mentales à l’âge adulte

1. Définition et enjeux de la phase de stabilisation en thérapie

  • 1.1 La notion de stabilisation
  • 1.2 Objectifs et enjeux de la stabilisation
  • 1.4 Catégories et sources des freins à traiter en phase de stabilisation
  • 1.5 Les principes qui guident notre action : prudence, progressivité, approche par tâtonnement
  • 1.6 La démarche d’intervention en phase de stabilisation

2. Les freins liés aux croyances et émotions limitantes du patient

  • 2.1 Objectif et enjeux : lever les croyances et émotions limitantes qui font obstacle à la thérapie
  • 2.2 Phénomènes : les résistances liées au sentiment d’insécurité, la peur de la perte de contrôle, le manque d’énergie physique et mentale, la phobie de l’attachement et de la perte de l’attachement, la peur de la confrontation aux traumas (douleur), la peur de l’incapacité à la verbalisation, la honte de ne pas s’en sortir seul, les croyances erronées relatives au pouvoir du thérapeute ou de la thérapie
  • 2.3 Evaluation : questionnaire pour évaluer les peurs face au processus thérapeutique
  • 2.4 Stratégie d’intervention : ces peurs doivent être traitées en tout début de thérapie faute de quoi elles entretiendront le déséquilibre autonomique du patient
  • 2.5 Pratique clinique :
  • Psychopédagogie 1 : audio « Présentation au patient du déroulement de la thérapie et des clefs du changement  »
  • Psychopédagogie 2 : vidéo « Les preuves scientifiques attestant que tout homme peut changer et notamment sous l’effet d’une psychothérapie ».

3. Les freins liés au thérapeute

  • 3.1 Objectif et enjeux : optimiser l’état interne du thérapeute et son influence bénéfique sur l’alliance thérapeutique. L’impact de l’état autonomique (système nerveux autonome) du thérapeute sur le succès de la stabilisation
  • 3.2 Phénomènes : l’interaction entre deux systèmes nerveux autonomes, le thérapeute et ses traumas, le thérapeute et ses croyances limitantes (éliminer, nettoyer…)
  • 3.3 Evaluation : les réactions du thérapeute
  • 3.4 Stratégie d’intervention : l’entrainement du thérapeute
  • 3.5 Pratique clinique : développer et entretenir l’état favorable à la relation thérapeutique.

4. Les freins neurovégétatifs (Système nerveux autonome) à la lumière de la théorie polyvagale

  • 4.1 Objectif et enjeux : restaurer les capacités d’apprentissage, optimiser santé et capacités de restauration, améliorer les capacités relationnelles par une rééducation du Système nerveux Autonome (SNA).
  • 4.2. Phénomènes : Structure et fonction du système nerveux autonome (SNA); Effets des déséquilibres du SNA; Neuroception, réactions du SNA face au danger et processus de traumatisation; Profils de patients souffrants d’un déséquilibre du SNA; Effets de la respiration sur le SNA.
  • 4.3 Evaluation : identifier le profil autonomique du patient par l’observation clinique, l’examen clinique, un entretien en cabinet s’appuyant sur un questionnaire, les schèmes d’attachement.
  • 4.4 Stratégie d’intervention : principes d’action pour chaque profil autonomique
  • 4.5 Pratique clinique : la régulation autonomique par l’environnement de soins, par la mobilisation corporelle, par la respiration et les sons, par la conscientisation de l’état autonomique. Pratiques adaptées aux profils Hyperéactifs, Effondrement Atonique, Alternants issues d’applications cliniques de la théorie polyvagale, de la soprologie, du Kundalini Yoga, de la PNL, de la méditation de type pleine conscience, de la psychologie énergétique…

Jour 2

5. Les freins musculo-squelettiques 1 : les problèmes de posture, le désalignement des cervicales

  • 5.1 Objectif et enjeux : défaire les verrous musculo-squelettiques en partie haute qui peuvent altérer le tonus du vague ventral
  • 5.2 Phénomènes : Le trauma perturbe la croissance et la structure du corps l’amenant dans un schéma physique post-traumatique qui va entretenir des tendances dysfonctionnelles sur un plan émotionnel, cognitif, comportemental.
  • 5.3 Evaluation
  • 5.4 Stratégie d’intervention
  • 5.5 Pratique clinique : la libération du nerf vague ventral.

6. Les freins musculo-squelettiques 2 : les tensions dans la musculature profonde

  • 6.1 Objectif et enjeux : libérer les tensions chroniques dans la musculature profonde pour sortir de l’état de mobilisation défensive et favoriser l’intégration des reviviscences traumatiques qui pourraient résulter des pratiques corporelles
  • 6.2 Phénomènes : Les blocages neuro-musculaires consécutifs au trauma maintiennent le patient dans un déséquilibre neuro-végétatif (mobilisation ou immobilisation défensive) et entrave toute évolution au niveau psychologique.
  • 6.3 Evaluation
  • 6.4 Stratégie d’intervention : Une confrontation prématurée du patient à des sensations intenses va produire un renforcement des mécanismes de défenses (phobie intéroceptive, désomatisation…). Utiliser les techniques de libération émotionnelle et des techniques d’assouplissement de la colonne pour préparer le corps au TRE et favoriser l’intégration des reviviscences traumatiques.
  • 6.6 Pratique clinique : assouplissement colonne et énergie, pratique des Trauma Releasing Exercises.

Jour 3

7. Les freins liés à l’affaiblissement de la conscience du corps

  • 7.1 Objectif et enjeux : l’importance de la conscience du corps
  • 7.2. Phénomènes : Trauma, désafférentation corticale, désomatisation et phobie des actions mentales dérivées du trauma
  • 7.3 Evaluation : par les tests menés en cabinet, par l’analyse de la pratique de l’EFT, par les questionnaires.
  • 7.4 Stratégie d’intervention : mettre en sécurité, renforcer les impressions sensorielles, augmenter la réceptivité, renforcer la conscience de la zone corporelle travaillée, favoriser l’intégration.
  • 7.5 Pratiques cliniques : renforcement de la conscience des appuis par la mobilisation corporelle, renforcement de la conscience du corps. Pratiques adaptées aux profils hyperéactifs, Figés, Alternants issues d’applications cliniques de la thjéorie polyvagale, de la soprologie, de la PNL, de la méditation de type pleine conscience, de la psychologie énergétique…

8. Les freins liés à la reviviscence d’expériences traumatiques et à la phobie des actions mentales dérivées du trauma

  • 8.1 Objectif et enjeux : diminuer les effets désorganisateurs des rappels traumatiques (déclenchements) sur la vie quotidienne du patient; restaurer la capacité du patient à tolérer et à intégrer ses pensées, émotions et sensations corporelles; mettre fin au renforcement négatif des réseaux traumatiques et du déséquilibre du SNA
  • 8.2. Phénomènes : de la phobie des actions mentales aux stratégies d’évitement.
  • 8.3 Evaluation : identifier les phénomènes d’intrusion ou de dissociation et les éventuelles stratégies d’évitement développées par le patient. Au travers de l’analyse phénoménologique d’un trauma déclencheur, évaluer en quoi ces phénomènes perturbent la vie du patient et comment ils peuvent être mis en lien avec son passé.
  • 8.4 Stratégie d’intervention : apprendre au patient des techniques pour renforcer sa présence, contrer la phobie intéroceptive et défaire les automatismes neuro-biologiques.
  • 8.5 Pratiques cliniques : enseigner au patient l’EFT (Emotionnal Freedom Techniques) avec cet objectif spécifique; enseigner au patient un protocole d’urgence adapté à son profil autonomique afin qu’il s’apaise en cas de crise.

Jour 4

9. Les freins liés aux habitudes de vie et comportements récurrents du patient

  • 9.1 Objectif et enjeux : mettre fin aux habitudes de vie et comportements qui entretiennent les troubles. Renforcer les habitudes de vie et comportements émancipateurs. Définir les priorités nouvelles.
  • 9.2 Phénomènes
  • 9.3 Evaluation
  • 9.4 Stratégie d’intervention
  • 9.5 Pratique clinique

10. Explorer les ressources soutenantes

  • 10.1 Objectif et enjeux : identifier les ressources de survie du patient, mettre en lumière ses capacités et succès pour renforcer son Moi. Donner accès au patient à une palette de pratiques lui permettant de développer ses ressources et d’explorer de nouveaux états, de dessiner nouveaux horizons.
  • 10.2 Phénomènes
  • 10.3 Evaluation
  • 10.4 Stratégie d’intervention
  • 10.5 Pratique clinique : Le dialogue avec l’enfant (réaliser que j’ai souffert, m’accepter avec mes troubles, mettre en lien ces troubles d’aujourd’hui avec une expérience de vie que je n’ai pas choisie); Le rêve de la baignade (parler à l’inconscient avec une métaphore invitant au lâcher-prise); La safe place appuyée sur un rêve (retourner dans un rêve où le sentiment de sécurité et le plaisir était intense, le prolonger, l’amplifier); Le mantra du renouveau (réaliser que je suis relié à ce qui est plus grand que moi (les générations passées d’êtres vivants, les générations futures, le Grand tout); L’esprit allié; Retrouver l’être aimé dans le champ; Formuler une intention positive et un engagement, se connecter à sa source.

11. Identifier les traumas

  • 11.1 Objectif et enjeux
  • 11.2 Phénomènes
  • 11.3 Evaluation
  • 11.4 Stratégie d’intervention
  • 11.5 Pratique clinique : Identifier les traumas de façon organisée par l’anamnèse, Identifier les traumas d’origine par l’analyse phénoménologique d’un trauma déclencheur, Identifier les traumas par le pont d’affect, Identifier les traumas par les schémas cognitifs précoces inadaptés.

Publics concernés

groupe de personnes assises a l interieur
Professionnels de la santé mentale et de la thérapie

Cette formation est conçue préférentiellement pour les professionnels de la santé mentale et notamment ceux qui travaillent au traitement des psychotraumatismes. Elle s’adresse néanmoins à de nombreux profils de thérapeutes (psychothérapie verbale, Praticien en EFT, EMDR, Thérapies cognitivo-comportementales, Gestalt, Hypnothérapie, Sophrologie…) et permettra à tous de gagner considérablement en efficacité.

Une pratique clinique active est utile pour intégrer les apprentissages. Cependant, les formations sont aussi adaptées aux diplômés travaillant à la construction d’une pratique clinique active. 

Cette formation ne peut en aucun cas se substituer à une formation initiale en psychologie ou psychiatrie. Elle ne constitue qu’un complément à ce type de formation. Il en va de la responsabilité et de l’éthique de chaque professionnel de situer sa pratique dans le champ de ses compétences.

En cas de besoin, un entretien avec la direction de l’EFPI permettra de s’assurer que la formation proposée est en adéquation avec le profil du candidat, sa formation, son expérience et ses aspirations. N’hésitez pas à nous consulter si vous avez des doutes concernant votre éligibilité.


Moyens pédagogiques

  • Alternance d’exposés théoriques, de démonstrations, d’entrainements à la mise en pratique en binôme thérapeute/patient,
  • Après le séminaire, travail en binôme à distance,
  • Après le séminaire, 2 sessions de supervision collective vous permettant d’obtenir tous les éclaircissements que vous pourriez souhaiter de la part du formateur.
  • Un manuel contenant une synthèse des aspects théoriques et tous les protocoles travaillés pendant le séminaire,
  • De nombreux documents vidéos et audios enregistrés pour certains en cabinet et montrant concrètement comment les pratiques sont présentées au patient, exécutées et comment est recueilli le retour du patient.

Attestation & certification par l’EFPI

Attestation

Une attestation de participation vous sera délivrée sur demande au terme de votre formation.

Certification

L’obtention de la certification est nécessaire seulement si vous voulez pouvoir vous présenter en tant que “Praticien-expert / Stabilisation & freins au changement” certifié par l’EFPI.

Cette certification atteste que vous avez suivi avec assiduité votre formation, que vous avez intégré la théorie ainsi que les techniques de base et que vous avez effectué plusieurs prises en charge de patients en situation réelle.

L’obtention de la certification délivrée par l’EFPI suppose :

  • La participation à l’intégralité de la formation,
  • La participation au travaux pratiques en binôme “thérapeute / patient”,
  • La participation aux deux sessions de supervision,
  • La validation de l’évaluation des connaissances (présentation d’un cas et questionnaire).

L’intervenant

Philippe Coat - Thérapie AIT

Philippe Coat est co-directeur de l’EFPI – L’école de la thérapie intégrative basé à Strasbourg.

Il exerce une activité de thérapeute en cabinet à Strasbourg où il pratique une forme de psychothérapie très intégrative, combinant des approches issu des TCC (Thérapie des schémas), de la psychologie énergétique (EFT), des thérapies intégratives (AIT – Advanced Integrative Therapy), de l’hypnothérapie et des thérapies psycho-corporelles (sophrologie, techniques de libération des séquelles traumatiques musculaires, techniques de rééquilibrage du système nerveux autonome, respiration holotropique, cohérence cardiaque).

Il est également formateur en Thérapie AIT, hypnothérapie et sur plusieurs thématiques transversales enseignées à l’EFPI.

Sa formation

  • Psychologie : 1) diplômé de l’Université d’Aix-Marseille II (Aix-en-Provence). 2) D.U. “Dissociation, processus psychopathologiques et prise en charge psychothérapeutique des traumas complexes”, 1ère année (Centre Pierre Janet – Université de Lorraine).
  • Thérapie Intégrative Avancée (A.I.T. Advanced Integrative Therapy) : praticien et enseignant formé et certifié par l’A.I.T. Institute (USA).
  • Hypnothérapie : maître praticien en hypnose thérapeutique. Certifié par lInstitut d’Hypnose Thérapeutique (St-Aubin-Sauges – Suisse).
  • Sophrologie : sophrologue spécialisé. Certifié par l’Ecole de Sophrologie et de Sophrothérapie (Colmar).
  • Psychologie énergétique : psycho-énergéticien certifié par l’IFPEC (Institut Français de Psychothérapie Emotionnelle et Cognitive (Paris).
  • Techniques de libération émotionnelle : praticien en EFT clinique (Emotional Freedom Techniques). Certifié par l’IFPEC (Institut Français de Psychothérapie Emotionnelle et Cognitive (Paris).
  • Communication : Master II – Diplômé de Sciences’Com (Nantes).
  • Gestion : Master II – MBA – Diplômé de l’EM Lyon & HEC Montréal (Lyon, Montréal).